
L’emploi saisonnier représente une part non négligeable des projets de recrutement chaque année. Pour trouver un emploi saisonnier, rapprochez-vous de Job&Box, pro de l'intérim à Saint Malo, en Bretagne et en Normandie.
La filière agricole et le tourisme, principaux pourvoyeurs de contrats saisonniers
D’après une étude de la Direction de l'Animation de la recherche, des Études et des Statistiques (Dares), 1.050.000 personnes ont signé au moins un contrat saisonnier entre avril 2018 et mars 2019. Dans le détail, 270.000 travailleurs saisonniers ont rejoint le secteur agricole (culture, transformation ou conservation des fruits et légumes), soit un tiers de l’ensemble des employés de cette filière.
En pleine saison (été), la proportion d’emplois saisonniers de la filière agricole augmente franchement et atteint environ 45% des salariés. Certaines régions, comme celles du sud de la France, sont également plus propices aux contrats saisonniers.
Le secteur du tourisme est lui aussi très concerné par les emplois saisonniers. Dans le détail, 200.000 salariés saisonniers travaillent dans la restauration, 180.000 dans l’hébergement (hôtels et campings) et enfin 140.000 dans le divertissement (parcs de loisirs…).
D’un point de vue géographique, les contrats saisonniers sont davantage représentés dans certaines zones : littoral, montagne ou encore Île-de-France.
Profil du travailleur saisonnier
Selon les chiffres de la Dares, une personne qui a eu un emploi saisonnier travaille en moyenne 180 jours par an (soit l’équivalent de six mois). Ce chiffre prend en compte les périodes travaillées en contrat saisonnier et celles travaillées dans le secteur privé. Dans 45% des cas, le travailleur n’a effectué que des activités saisonnières.
Dans ce cas, la durée moyenne sous contrat est de 1100 jours par an. En cas de cumul, la part d’activité salariée est dans trois-quarts des cas plus courte (24 jours) que celle en contrat saisonnier (89 jours).
Si les postes saisonniers sont majoritairement occupés par des jeunes ou des étudiants, on observe depuis quelques années que de plus en plus de retraités se portent candidats pour ces emplois temporaires.
Réputés pour leur précarité et leur faible rémunération, ces contrats ont du mal à séduire dans certaines branches. Pour pallier cette situation, certaines entreprises ont mis en place des programmes de formation durant les intersaisons, histoire de capter les candidats et envisager des postes plus pérennes pour la suite.