
Nous revenons ici sur les mythes et autres fausses idées que l'on se fait concernant l'intérim
Le secteur de l’intérim qui représente pourtant environ 24 milliards d’euros véhicule encore beaucoup d’idées reçues et de contre-vérités qui ont la peau dure. Notre toute nouvelle agence intérim de Quimper va vous parler ici des fausses idées reçues sur le travail intérimaire.
1. L’intérim n’est pas un contrat précaire
Le premier point concerne le salaire : à poste et qualification égale, l’intérimaire perçoit un salaire équivalent à celui perçu par un salarié en CDD ou CDI. Ce point est encadré par la loi.
De plus, la durée finie des contrats et l’incertitude de trouver une mission peuvent induire le risque que l’intérimaire ne perçoive pas de revenu régulier. L’indemnité de fin de mission et les congés payés viennent compenser cette perte de revenus potentielle. Ces primes correspondent chacune à 10% de l'intégralité des revenus bruts soit 20 % au total.
L’intérimaire percevra également les mêmes primes que les autres employés avec qui il travaille (primes d’intéressement, prime de repas, etc.).
En outre, le Fonds d’Action Sociale du Travail Temporaire (FASST) fournit gratuitement aux intérimaires une aide pour le logement, la location de véhicule ou même la garde d’enfants.
Par ailleurs, dans une époque où la flexibilité est une réalité d’entreprise au quotidien, les intérimaires trouvent toujours des postes, même en période de crise.
2. L’intérim n’est pas un choix par défaut
Il n’y a pas que des salariés qui n’ont pas trouvé de CDD ou de CDI qui décident de s’orienter vers l’intérim. Loin de là ! Pour beaucoup d’intérimaires, il s’agit d’un véritable choix de vie qui permet de rompre avec la monotonie du train-train quotidien et de découvrir de nouveaux horizons professionnels. Tout en gagnant un meilleur salaire à poste égal pour ceux qui, assez nombreux, arrivent à enchaîner les contrats pratiquement les uns derrière les autres.
On estime qu’environ 60% des intérimaires ont une raison autre que celle de ne pas avoir pu obtenir un CDD ou un CDI de travailler en intérim. Les raisons principales évoquées pour ce choix sont les suivantes :
- La flexibilité qui permet de concilier vie personnelle et vie professionnelle ;
- La possibilité de maintenir des revenus lors d’une reconversion professionnelle ;
- Le financement de ses études ;
- La possibilité d’accumuler de l’expérience ;
- La possibilité de tester un métier (notamment pour les jeunes diplômés) ;
3. L’intérim propose des emplois qualifiés
Aujourd’hui, environ 25 % concernent des emplois intermédiaires et de cadres, d’après une étude sur l’observatoire de l’intérim menée par Prism’emploi.
Les offres d’emploi émanent traditionnellement des secteurs du BTP, de l’hôtellerie, de l’industrie ou du transport mais il y a également de plus en plus d’offres venant du secteur médical et de la finance.
4. L’intérim n’a pas une image négative au niveau des recruteurs
Cette idée assez courante n’est pas fondée car le fait d’enchaîner des missions dans des entreprises différentes et généralement variées permet de démontrer des qualités d’adaptation et de polyvalence particulièrement appréciées par les employeurs.
5. L’intérim ouvre le droit au compte personnel de la formation (CPF)
Tous les salariés et demandeurs d’emploi ont droit à un CPF, par conséquent les intérimaires aussi.
6. L’intérim propose aussi des missions de longue durée
Il y a certes des missions de courte durée allant de quelques jours à quelques semaines mais en réalité la majorité des missions ont des durées d’au moins 6 mois.